Il
était une fois un ordre bachique ... |
«
Hoc crat in votis » cela était dans mes vux. « Que cela soit écrit, et cela restera gravé. » A tous nophiles présents et à venir, salut : « On ne sassoit pas sans émotion sur les gradins du théâtre de Dionysos, aux flancs de lAcropole. » |
L'nophilie,
de Noé à la Grèce antique, des romains aux gaulois. |
De
Vigne en Bouche, notre gazette de lOrdre du Mérite nophile,
au service des arts de la vigne, du vin et de la table se veut aussi
joyeuse pour la défense et lillustration du vin. Son fondateur
et Grand Chancelier, dans ses moments dhumeur romantique, rêve
dun panthéon pour rendre hommage aux nophiles émérites
qui ont atteint un succès et on eut un rayonnement sur le vin
tant à la maison quautour du monde. Qui est le mieux placé
pour faire naître un panthéon de la passion culturelle
du vin ? ... réponse: «LORDRE DU MÉRITE NOPHILE»
qui fêtera son 40e anniversaire en 2011 à Bordeaux et Québec
ville jumelle. |
«
Le vin est le meilleur ami de lhomme le compagnon de sa vie le consolateur de ses chagrins lornement de sa prospérité cest le lait des vieillards le baume des adultes et le véhicule des gourmands. » Grimod de la Reynière |
Avec
la Gazette des nophiles De Vigne en Bouche, le vin fin on le mire,
on le hume, on le goûte
on en parle et on le chante. Lhistoire du vin et son merveilleux quotidien nous fascine, au fil de notre promenade dans le temps nous trouverons les objets et personnages illustrant notre musée du vin. «LE PANTHÉON DES ARTS DE LA VIGNE ET DU VIN». |
«
Buvons, chers amis, buvons Le temps qui fuit nous y convie, Profitons de la vie Autant que nous pouvons. » Molière |
Puisque
de lantiquité à nos jours les grands du monde
entier ont dit que «lnophile est une personne qui
aime le vin et lui rend hommage.» Que «Là où
il ny a pas de vin il ny a pas damour.» Que
«De tout temps, le peuple de France a été spécialement
doué pour exercer ce penchant.» Que «Le vin charme
tous les esprits.» Que «Le vin desserre les curs.»
Que «Le génie du vin est dans le cépage.»
Que «Il y a plus de mille années dhistoire dans
un vieux flacon.» Que «Le goût, cest la musique
des papilles.» Que |
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Rencontre
du Grand nophile lAbbé Bertand POMERLEAU, avec le
populaire Réal GIGUÈRE à lépoque de Télé-Métropole. |
Réflexion
sur notre Panthéon du vin |
Lors
de cette invitation, le célèbre animateur de «parle
parle, jase jase» nous fit remarquer que nous entreprenions nos
conférences sur lNOPHILIE avec un mot à «20.00
$ piastre» alors que nous étions encore pris ici, avec
un mot à «5.00 $ piastre». Dune certaine façon ce personnage coloré du petit écran, avait certainement raison, mais il en fallait plus pour nous décourager, dans cette plaisante science, notre passion. Dans nos tournées conférences, décrire le bon et le beau avec mon accent, nétait quelquefois pas sans faire rire de moi. Mais le vin aidant, nous avions la vocation plaisante, patiente et polie. Le vin, en 1963, au pays de la bière, était encore une boisson de quelques privilégiés, et en 1970, un an avant la fondation de notre «Ordre du Mérite nophile» il y avait encore un timide intérêt pour le savoir-boire. Disons-le franchement, sage ou fou, nous avons courageusement lancé, semé et médiatisé ce savant et savoureux mot «NOPHILE» aux quatre coins du Québec. Récoltons-en aujourdhui le fruit. Eh oui ! pourquoi pas, un Panthéon du vin au Québec. Il y a déjà un Panthéon du hockey, un Panthéon de la musique canadienne, un Panthéon des sports du Québec etc... Donc pourquoi pas un temple en hommage au vin. Depuis plus de quatre décennies, que je vis au Québec et à Montréal, jai participé largement au développement du savoir boire, il y a aujourdhui une culture du vin avec de nombreux animateurs. La SAQ a ouvert la Maison du Gouverneur, une sorte de mini-musée vini-gastronomique. Mais personne navait pensé à élever des statues aux dieux du vin, à Dionysos en particulier et à Bacchus ; aucun na songé à fonder un musée des vins et spiritueux. Si, pourtant, ne loublions surtout pas, un grand homme Montréalais, un ami de la France et bien entendu des Français. Cet homme cest feu Me Jean Drapeau le célèbre Maire de Montréal. Nous sommes fin août 1985. M. Jean Drapeau avait la courageuse et matinale habitude, juste avant le petit déjeuner, de visiter au hasard un quartier de sa ville bien aimée. Ce matin-là jétais lheureux invité au côté de Jean-Guy Martin, titulaire de la chronique «Rue Saint-Jacques» au journal de Montréal. |
Ce
jour là, cétait au tour du quartier Portugais. Rentré
à son bureau de lhôtel de Ville, nous avions eu droit
à une tasse de café en compagnie de la bonne humeur de
Monsieur le Maire. Je me souviens de ces charmantes questions, entre
autres sur mon vieux pays dorigine et sa belle région Bordelaise.
Dans le fil de la conversation, javais complimenté M. Jean
Drapeau sur ces grandes réalisations culturelles et économiques,
qui métaient Montréal sur la carte . A la blague, je lui avais dit quil avait une couronne sur la tête, sur laquelle il lui manquait une perle « Et laquelle mavait-il dit » avec ses yeux perçants bien rond «Un musée International du vin» M. le Maire, sa réponse sérieuse avec humour ne se fit pas attendre «Je suppose que vous êtes lhomme pour le réaliser» «je vais voir ce que je peux faire »et il continua «il y a un bâtiment dans le vieux Montréal, qui pourrait faire laffaire». Le vieux bâtiment en question était «Ressource de Chine» sur la rue des communes, près de la rue Saint-Pierre. Un bâtiment qui avait besoin dune sérieuse rénovation. Tous les nophiles Québécois connaissait la cave à vins du Maire Jean Drapeau, mise à la disposition des banquets des chefs dÉtat à lExpo 1967. Tous ont connu la promotion de ce grand montréalais très cultivé, grand nophile très amoureux des vins et bien entendu des vins de France. Sa nomination comme ambassadeur du Canada à lUNESCO à Paris, six mois avant de son décès, mis fin à ce projet. Adieu, le projet du Musée parti au ciel avec lui. Aujourdhui, sur cette terre Québécoise, il me reste pour rêver cette lettre et la photo actuelle de lendroit du bâtiment luxueusement rénové. |
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Mais voilà quun geste amical et honorable est posé,
en ce mois doctobre 2009. Un jour symbolique, puisque cest
le 7 octobre la fête de Saint-Bacchus dieu du vin. Nous mettons
en ligne le rêve d un Panthéon virtuel du vin pour
faire vivre la mémoire des «GRANDS NOPHILES ÉMÉRITES»,
tel que feu M. le Maire Jean Drapeau.
Panthéon n.m. (gr. Pan, tout, et theos, dieu). Temple que les Grecs et les Romains consacraient à tous leurs dieux. Le monument où reposent les grands hommes dune nation nest pas celui que nous proposons. Il sagit plutôt dun musé du vin avec la mémoire de nos grands nophiles. Nous sommes en octobre 2009. Pour laréopage de l «Ordre du Mérite nophile» et nos nombreux amis du vin en général en ce 38e anniversaire, nous proclamons joyeusement haut et fort la naissance de notre panthéon. En lan 2011, nous fêterons le 40e anniversaire de fondation de notre ordre bachique, entre Bordeaux et Québec. Ça sera aussi la fête de notre «Panthéon des arts de la vigne et du vin» virtuel bien entendu entre la France et le Québec. Il sera la mémoire et la faculté heureuse de lesprit, indispensable à tous ceux que préoccupent la vigne et le vin et, plus encore, aux artistes, vignerons, aux maîtres de chai, courtiers, journalistes, sommeliers, consommateurs, pour apprécier, classer, juger, servir des vins. Il sera également la mémoire culturelle des grands nophiles, passés et présents, des nophiles émérites du Québec et du Canada au côté des cousins Français. |
Pourquoi,
le doyen des journalistes de la presse vitivinicole gastronomique, que
jai lhonneur dêtre, qui, sage ou fou, ne se
permettrait pas de mettre en ligne virtuellement un panthéon
et un musée imaginaire du vin, 24 ans après la mémorable
rencontre du Maire. Après tout ayant été linvité
des villes jumelles, jai eu la chance sous le mandat de M. Jean
Drapeau de visiter les villes de Paris, Lyon et Nice jumelée
avec Montréal. Le journalisme mène à tout pourvu
quon en sorte, le vin aussi. Je fus également médaillé
de Bronze de la Ville de Nice. Voici louverture de ce panthéon
et musée idéal du vin. Aimer les musées, est un
signe de maturité, de culture et de sagesse, comme daimer
la bonne chère et les bons vins. Il y a un potentiel culturel
et économique énorme dans les échanges France-Québec,
France-Canada et Bordeaux-Québec. Les gens des métiers de la bouche, et le grand public amateur de vin fin et bon gourmand, augmentent ainsi leurs connaissances en voyageant et en visitant notre musée imaginaire vini-gastronomique. Notre panthéon et ses animateurs ont ce pouvoir magique danimer tout ce qui les entoure et de savoir lire dans les alluvions du passé tous ces objets et toutes ces uvres antiques, qui conservent le souvenir vivant des anciennes civilisations. «Dans ce panthéon, il faut y ressentir la précieuse et lhumaine valeur du vin et des personnages qui le servent». Dionysos fut le dieu de la vigne, mais aussi linventeur du théâtre, de ce théâtre qui entraînait la multitude au pied de lAcropole, «on ne sassoit pas sans émotion, sur les gradins du théâtre de Dionysos au flanc de lAcropole.» «On ne visite pas mon Panthéon et Musée du vin sans émotion» à moins dêtre «Nonophile». |
Historique
du Panthéon des nophiles |
«
Hoc erat in votis Cela était dans mes vux » |
Les
écrivains, les poètes grecs, hellénistiques, latins,
persans même, ont chanté le vin, non seulement comme source
de satisfactions matérielles, mais aussi comme moyen dexciter
lesprit, de développer la pensée, de favoriser léclosion
des sentiments esthétiques et moraux. Les enfants redoutent tout
ce qui ne bouge pas. Il y a des musées, dans les régions
viticoles de grande réputation française, et particulièrement
dans les villes jumelles. Pourquoi la belle province du Québec
et sa grande Métropole Montréalaise, naurait pas
son musée dimages, de styles, de coutumes et de la culture
du vin. Cest ce que le réputé Maire Jean Drapeau avait bien compris. Aujourdhui cest linauguration de mon musée idéal du vin, de mon majestueux et imposant panthéon, celui que depuis des décennies je parcours dans mes rêves. Je suis donc invité a cette prestigieuse inauguration. Tastevin en sautoir, jarrive devant un édifice grandiose dans cet agréable Vieux-Montréal, mon Panthéon bien aimé. Sans vouloir rivaliser avec lambition de Soufflot, avec Saint-Pierre de Rome et Saint-Paul à Londres, mon charmant monument du vin sinspire sil vous plait, du Panthéon dAgrippa à Rome. |
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Un
important et long déploiement de monde amoureux du vin, qui se
sont donnés rendez-vous pour y découvrir lart de
cette civilisation raffinée et délicate, ma précédé.
Il y a là des représentants, qui forment une charmante
haie dhonneur vêtus des traditionnels costumes folkloriques
des provinces françaises aux côtés des nombreux
dignitaires en capes et en robes multicolore des confréries vineuses
des régions de France dans leur pittoresque tenue dapparat
respective. Il y a aussi nos amis les troubadours du Québec avec leurs costumes et la ceinture fléchée, beaucoup de V.I.P. sont attendus, les personnalités de la S.A.Q, des ministres, ambassadeurs, consuls et le grand public nophile en devenir. Une importante présence des médias attendent la symbolique coupure du ruban et la première coupe de champagne. Javais dans ma maquette et mon projet à M. le Maire Jean drapeau, promis un musée unique ou lon vivrait la vie du vin, à travers les salles comme à travers les siècles. Linstitut de lhôtellerie du Québec nétait pas oublié, il y a la salle des officiers de Bouche (Gérard Delage) qui fut notre prince des gastronomes, la salle (Jules Roiseux) notre roi du petit écran pour les vins et les fromages. Elle est lendroit rêver pour les Echansons et la Sommellerie, de cette façon les finissants en cuisine et les Sommeliers pourront y exercer leur précieux et savoureux talents. Les salles Dionysos-Bacchus et Noé-Saint-Vincent superbement décorés, se verront accueillir un large public de visiteurs gourmands. Dailleurs dans ce temple du savoir bien boire et bien manger, des échanges de stagiaires francophones entre les villes françaises et du Québec ont été prévus. Ils y séjourneront à tour de rôle. Je traverse limmense et long cortège très coloré, qui forme la haie dhonneur pour larrivée des autorités de tout à lheure. Me voilà devant limposant Panthéon, je gravis ses nombreuses marches qui me mènent dans le grand halle tout autour il y a des galeries, je me dirige sans hésiter vers celle qui affiche «Vins de lAntiquité». Ces vins étaient généralement doux, épais, consistants, forts en goûts, puissamment alcoolisés, mais toujours bus coupés deau. Citons, puisque cela est possible, car tous les auteurs de lAntiquité ont évoqué ces vins. Du côté de la Grèce : le Pramnien, très alcoolisé sec ; le Chio que buvait Horace, vin rouge doux ; le Thasien, rosé doux épaissi au miel ; le Marôneia, rouge epais de très longue garde. Du côté de Rome : le Falerme , rouge très alcoolisé, de longue garde, le vin dHorace, de Pline et de Galien ; le Setin, rouge semblable au Falerme ; le Mamertin (Messine), vin sec que César buvait (aujourdhui Mamertino). Marc-Aurèle, qui trône devant moi, il est écrit au bas de son portrait quil ne buvait jamais de «Falerne» de moins de 20 ans dâge. |
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