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du Panthéon virtuel: Les Sages |
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Aristote,
philosophe grec (384 - 322 av. J.-C.)
Disciple
de Platon et précepteur du jeune prince de Macédoine,
le futur Alexandre le Grand.
«Le vin mélangé à notre corps en plus ou
moins grande quantité façonne notre caractère».
«Un homme ivre tombe en avant parce quil se sent la tête
lourde, mais un homme ivre de bière tombe en arrière parce
quil est proprement assommé». |
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Ausone,
Decimus Magnus Ausonius
(vers 310 vers 395 après. J.-C.)
Issu
dune famille de souche gauloise et de père médecin.
Né à Bordeaux, il enseigna pendant trente ans la rhétorique
dans sa ville natale puis devint à la cour de Trèves le
précepteur du futur empereur Gratien et connut, du vivant du
prince, une carrière prestigieuse, puis revient passer ses dernières
années dans le Bordelais.
Il observe avec fierté que les vins de Bordeaux ont été
jugés digne de figurer à la table impériale.
Dans «Dîner de noces» il commente «Quand la
faim est chassée et qua disparu le désir de manger,
on pose de grands cratères et on verse le vin. On chante des
cantiques, on danse en chur, on dit des vers».
Il constate aussi, que le vin est le père des arts de la parole.
Parler donne soif, et boire pousse à parler. «Une conversation
amicale provoque laimable Bacchus». |
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Galien
de Pergame, Claudius Galenus
(129 c. 210)
Né
en 129 à Pergame, Claude Galien, qui fut sans aucun doute un
des fondateurs de la médecine et de la pharmacie, constate que
«Certains vin dans lAntiquité (noir, rouge, jaune,
blanc) ne sont pas venteux au même degré.» «Le
vin est venteux dans la mécanique des fluides» dit-il.
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Caton
, Marcus Porcius Cato
(234 149 av. J.-C.)
Né
à Tusculum en 234, et mort en 149 av. J.-C. Caton Général,
homme politique et historien de Rome. Son traité intitulé
«De lAgriculture» est le plus ancien qui nous soit
parvenu de la tradition agronomique romaine. On y trouve, à côté
de recettes médicinales, des conseils sur la tenue du cellier.
Le recueil de Caton traite également des soins à donner
aux vignes. «Si lon me demandait ce qui, parmi les biens
de toute la terre, passe avant tout, je dirais, cest le vin.»
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Epicure (341 271 av. J.-C.)
Epicure
est un philosophe, oenophobe (crainte du vin), qui doit sa réputation
à un malentendu. Lépicurisme, cest ne consentir,
pour être heureux, quà des plaisirs naturels et nécessaires.
On souhaite a lépicurien, un petit pot deau et un
morceau de fromage. Pour lui, le vin ne peut séduire le philosophe
quil est. On peut dit-il, en faire léconomie sans
risquer den mourir
«Avant de regarder à ce que vous devez boire et manger,
regardez à ceux avec qui vous devez boire et manger».
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Eschyle (vers 525 456 av. J.-C.)
Eschyle,
qui combattit à Marathon, est le plus ancien des poètes
tragiques grecs. Bien que, dans lunivers dEschyle, le vin
ne fasse que des apparitions ponctuelles, il est investi dune
grande richesse symbolique. Lauteur de «Les Suppliantes»
et la plus ancienne de ses tragédies, les Danaïdes, relate
entre autre une image du vin : «Cest le vin dArès
que le sang des hommes !» . |
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Euripide,
auteur dramatique grec
(vers 480 406 av. J.-C.)
«Sans
vin, il ny a pas damour».
«Il est terrible, le vin, cest un rude lutteur !»
«Bien fou qui naime pas boire, car le vin nous remplit dune
voluptueuse ivresse
Le vin invite à la danse et nous fait
oublier nos maux». |
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Hippocrate (460 av. J.-C.)
Hippocrate,
médecin grec, relate dans la diététique des vins.
«Le tempérament de certains exige du vin pur: un homme
habitué à le consommer de la sorte ne saurait sans risque
le mêler deau». «Boire du vin pur dissipe la
faim». «Au contraire de leau, qui ne désaltère
pas le patient fiévreux et qui pèse sur lestomac,
le vin est un aliment chaud».
«La cuisine elle-même est considérée comme
la diète de lhomme sain. Le vin est naturellement sollicité
par la diététique hippocratique». |
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Homère (VIIIe siècle. Av. J.-C.)
Homère
poète épique grec, le nom dHomère désigne
une uvre littéraire colossale. Toute une vie ne suffirait
pas pour létudier. Cest une épopée
de 12 000 et 15 000 vers, rien que lIliade et lOdyssée.
Le vin dans la modération est une boisson pour des êtres
civilisés. dit-il :
«Le vin qui fait lhomme, lélaboration du vin
nécessite un savoir-faire, tout comme sa dégustation exige
une bonne société et un savoir-boire».
«Il nest pas de moment plus gracieux dans la vie que linstant
où les convives, assis autour de la table bien dressée,
prêtent loreille au chantre, tandis que léchanson,
puisant le vin dans lamphore, remplit les coupes à la ronde». |
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Horace (65 8 av.J.-C.)
Horace,
fils dun ancien esclave est protégé de Mécène,
le poète évoque de préférence les grands
crus coûteux du Latium et de la Campanie, comme le massique, le
falerne, le cécule ou le formies, mais ne néglige pas
des productions moins prestigieuses comme les vins de Sarrente, Salerne
et Vélia.
«Cest maintenant quil faut boire».
«Le charme du vin permet daccepter la brièveté
de lexistence».
«Le vin est la boisson dune amitié réfléchie
et souriante, dune sagesse attendue».
«Le vin met à jour les secrets cachés de lâme».
«L'amphore garde longtemps l'odeur
du premier vin qu'elle a contenu».
(Horace)
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Pétrone (30 66 après J.-C)
Pétrone,
ami de Néron, écrivain latin et grand seigneur. Pétrone
est un épicurien «arbitre des élégances en
son temps» il relate dans le Satiricon la débauche alimentaire,
le mauvais goût. Cest avec le vin et non a leau, quon
rince les mains. Juste avant douvrir plusieurs amphores de vin
de Falerne, vieux de cent ans, rareté dans la Rome impériale.
La société romaine sous Néron recherchait lélégance
par le vin. «Le vin vit plus longtemps que lhomme, buvons
donc comme une éponge car le vin cest la vie». |
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Plato (vers 428 348 av. J.-C)
Platon,
le père de la philosophie occidentale se fixa à Athènes
et ouvrit son Académie. Dans «Les lois», le vin
apparaît comme une potion de vérité. Il cite lébriété
qui fait passer les gens, selon leur tempérament, par tous les
états, de la gaieté à lhébétude,
en passant par lemportement. Le vin est chez Platon une image
de lordre et de lharmonie. Il interdit absolument le vin
aux jeunes hommes jusquà dix-huit ans. Il prescrit, aux
trente quarante ans une consommation mesurée. «Le vin est
le lait des vieillards». |
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Pline
lancien, écrivain latin (vers 23-79)
Pline
lancien, est l auteur dune encyclopédie, Histoire
naturelle. Ce quil a dit sur le vin :
«Chacun tient à son vin, et où quon aille,
cest toujours la même histoire».
«Lhomme doit au vin dêtre le seul animal à
boire sans soif».
«Le vin, à lui seul, est un remède, il nourrit le
sang de lhomme, il réjouit lestomac et amortit chagrins
et soucis».
«In vino veritas». «La vérité dans le
vin».
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Plutarque (50 vers 125 après.J.-C)
Plutarque,
est un aristocrate grec familier de Rome. Dans les domaines touchant
à la culture du vin, il explique :
«Le vin de lAntiquité de consistance épaisse,
on le servait coupé deau, le plus souvent à proportion
de deux mesures deau pour une mesure de vin».
«Lintérêt du vin, le véritable bien-être
quil procure, nest pas dans livresse, mais dans la
sociabilité de bon ton quil favorise».
«Le vin doit se boire dans sa vérité, pour le sain
plaisir quil procure».
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Virgile (70 19 av. J.-C)
Publius
Vergilius Maro est considéré comme le plus grand poète
latin :
Le vin apparaît, chez Virgile, selon la tradition grecque, à
la fois comme une boisson et comme une offrande religieuse. Le texte
qui intéresse le plus lamateur de vin appartient au recueil
des Géorgiques, un ensemble composé vers 30 av.
J.-C. et consacré aux travaux agricoles. Virgile avait hérité
dun domaine paternel. Le poète évoque le cépage
«Rética» de Vérone. Cette variété
avait gagné la faveur de lempereur. Virgile apparaît
ainsi à lécoute du nouveau César.
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Sénèque (vers 4 av. J.-C.- 65 après J.-C)
Lucius
Annaeus Seneca, philosophe stoïcien, homme dEtat et célèbre
écrivain romain, qui fut le précepteur de Néron.
«Livresse est une folie volontaire». Boire en homme
libre: «Il nest pas malséant darroser avec
modération, en bonne compagnie, un repas digne dun homme
libre».
«Livrogne est, pour Sénèque, lesclave
malheureux de ses sens toujours insatisfaits».
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Ovide (43 av. J.-C 17 après. J.-C)
Publius
Ovidius Naso, Ovide écrivain poète, issu dune famille
de chevaliers. Ovide étudie la rhétorique à Rome.
Il naît un an après lassassinat de Jules César.
Il connaît la célébrité grâce à
ses recueils de poèmes, les Amours, les Héroïdes,
lArt daimer et les Remèdes à l amour.
«Non biberis diluta» (ne pas boire le vin dilué).
«Le vin donne du courage et rend lhomme capable de passions».
«Méfie-toi de la clarté de la lampe : pour juger
de la beauté, lobscurité et le vin son mauvais conseillers».
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Socrate (469-399 av. J.-C)
Socrate,
lhomme qui aimait la sagesse. Figure tutélaire de la pensée
occidentale, ce fils de sculpteur na laissé aucun écrit
: sa pensée nous est connue par témoignages indirects,
en particulier les uvres de son disciple Platon. Cest par
le questionnement incessant quil cherchait la vérité.
Condamné à boire «la ciguë», après
avoir été accusé dimpiété et
de corruption de la jeunesse, il fit de sa mort un acte philosophique.
«Les autres hommes vivent pour manger, tandis que je mange pour
vivre».
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Aristophane (vers 446 vers 386 av. J.-C)
Aristophane,
est le fondateur et le représentant le plus illustre de la comédie
attique. Ce poète comique grec, a le vin nostalgique. La liqueur
de Bacchus fournit limage du plaisirs simples de la paix perdue,
au domicile conjugal comme dans les relations internationales dit-il.
«Ah que nos pères étaient heureux!».
Pour Aristophane, lamour de la terre est inséparable de
la recherche de la paix.
«Ô Paix ruisselante de trésors intarissables! Ô
mes bufs, attelage bien aimé! Oh sil métait
donné, morte la guerre! de pouvoir labourer et sarcler et tailler
mes vignes, et après un bon bain, lamper le vin nouveau en me
régalant de pain de ménage et de choux gras».
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Les
Bacchanales
A
tous, nophiles présents et à venir, salut :
«On ne sassoit pas sans émotion sur les gradins du théâtre de Dionysos, aux flancs de lAcropole».
Les chants, les danses, les poèmes, la musique, les prêtresses
de Bacchus, sont les Bacchantes qui fêtent en son honneur.
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